
Jeune catalane de 24 ans, elle part un an en mission humanitaire pour donner plus de sens à sa foi
By vincent in Actualités, Actualités & Évènements, News, Non classé, Paroisses on 4 mai 2021
Sophie Jabouley, 24 ans, de Saint-Cyprien et fraîchement diplômée d’un master de commerce, vient d’être retenue par l’organisation humanitaire catholique FIDESCO, pour une mission d’un an à l’étranger à partir de septembre 2021. La destination reste inconnue mais ses compétences seront utilisées pour les besoins des églises locales de la région où elle sera affectée. Aujourd’hui elle cherche des soutiens, sous forme de parrainage et s’adresse à la communauté se présenter, évoquer son projet et son engagement auprès des populations en voie de développement.
Son engagement ne se définit pas comme une démonstration de force pour son jeune âge. Son objectif n’est pas d’ajouter une ligne à son CV et satisfaire les codes modernes du parfait salarié.
A 24 ans, diplômée d’un master de commerce en management de tourisme et d’événementiel dans une école renommée, elle aurait pu se lancer directement sur le marché du travail et dégoter un bon boulot. Grimper rapidement, peut être. Mais Sophie Jabouley, jeune cypriannaise, n’est pas (encore) animée par ce type d’ambition. Son rêve n’est pas de briller ou « d’amasser » comme on se fait le cliché d’une jeunesse un rien pressée. Elle, veut prendre le temps. Le temps de rendre ce que la chance d’être bien née (sans préjuger) lui à donné ; le temps de donner du sens à tout ce que la vie et ses valeurs lui ont appris ; le temps de s’engager au service des autres et de mettre ses compétences à profit pour un projet de développement durable.
Catholique pratiquante, engagée dans son église locale (Saint Cyprien de Carthage), elle voulait donner plus de sens encore à sa foi et son engagement chrétien et elle s’est lancée pour un défi de taille. Un an en mission humanitaire, sur le terrain à l’étranger, pour proposer son savoir faire au service des églises locales et des populations. Sa motivation a été retenue par la FIDESCO, ONG catholique parmi les 5 premières associations françaises de volontariat reconnues par le ministère des Affaires étrangères. Maintenant c’est sûr, elle décollera en septembre prochain. Asie, Afrique ou Amérique du Sud, elle ne connait pas encore lequel des 3 continents elle foulera mais elle sait que les besoins du projet de développement sur place correspondront à son profil. « J’ai réellement envie d’agir et de partager avec les autres quelque chose qui ait du sens et qui donne du sens à mes valeurs, à ce que je ressens en tant que chrétienne et que j’ai envie de partager », justifie la jeune fille.
Dans son pays d’accueil, ce sont les habitants et l’église qui prendront en charge ses besoins quotidiens, ce qui participe aussi d’une meilleure intégration. « J’aurais le statut de volontaire de solidarité internationale (VSI) qui donne une prise en charge globale », précise Sophie. « Mais en contrepartie, il faut que je fasse connaître la FIDESCO et que je motive mon projet auprès d’un plus grand public en suscitant le parrainage. »
Avant de partir, et pour pouvoir partir, seule condition restrictive : constituer un carnet de 260 adresses postales, pour pouvoir envoyer des lettres de proposition de parrainage. « Le but est d’avoir des marraines ou parrains spirituels pour cette aventure, qui croient en mon projet, qui reconnaissent son bienfondé, le potentiel que porte la Fidesco pour aider au développement et qui veulent le soutenir : soit par la prière soit par des dons. », explique la jeune humanitaire. Tout en précisant qu’il n’y a pas de caractère obligatoire au parrainage ni au don. « Nous cherchons juste à mettre en avant et valoriser la mission. Et ceux qui veulent peuvent soutenir. Ils recevront alors, à intervalle régulier, un suivi de la mission et de mes actions sur le terrain, pour être certains qu’il s’agit d’une action sérieuse. Fidesco est de toute façon une ONG très sérieuse et reconnue comme telle. »
Alors, si l’on en croit et l’on reprend la formule usitée de Corneille : « Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années. » ; on peut y voir le parallèle avec Sophie Jabouley et sa volonté de servir le bien commun.
Rien de moins, rien de plus qu’une simple adresse postale pour prolonger et consolider avec Sophie une chaîne de solidarité et de fraternité chère aux valeurs de notre Église universelle, chère à notre Pape qui le rappelle tout au long de son Encyclique « Tous frères ».
Pour soutenir Sophie Jabouley et son projet, envoyez lui vos adresses ici : sophie.jabouley@gmail.com